Le Pendu dans le Tarot de Marseille peut sembler énigmatique et déconcertant. Cependant, si nous avions vécu dans une ville italienne pendant la Renaissance, nous aurions été plus familiers avec de telles représentations, qui étaient alors couramment placardées sur les murs des centres-villes. Comme pour de nombreuses images du tarot, il suffit d’examiner la culture populaire de l’Italie du XVe siècle pour mieux comprendre cette carte.
Les pittura infamanti, signifie littéralement en italien « peintures de la honte ». Ces œuvres étaient exposées dans les espaces publics des villes italiennes durant la Renaissance. Elles représentaient des hommes pendus par un pied, considérés comme des traîtres, mais qui ne pouvaient pas être exécutés faute de preuves légales suffisantes. Pour pallier cette impuissance juridique, on les peignait et les exposait en effigie sur les murs des bâtiments publics.
Ces images n’ont pas survécu au temps, car elles étaient exposées aux intempéries. Tout ce que nous en savons aujourd’hui provient de quelques esquisses préparatoires réalisées à la craie par Andrea del Sarto et d’un dessin à l’encre retrouvé dans un livre de Filippino Lippi. Ces deux artistes florentins étaient des figures majeures de la peinture italienne entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle.
Les pittura infamanti étaient généralement commandées par les dirigeants des cités-États italiennes pour se venger de ceux qui les avaient trahis. Les meilleurs artistes de l’époque étaient sollicités pour réaliser des portraits reconnaissables des traîtres, suspendus par un pied, accompagnés d’une légende précisant leur crime.
À Florence, la famille des Médicis – la plus riche d’Europe – commandait de nombreuses peintures de la honte. Leur domination politique suscitait naturellement jalousies et rébellions périodiques. Lorsqu’ils parvenaient à écraser un soulèvement, ils engageaient alors les meilleurs artistes de Florence pour immortaliser leurs ennemis en effigie.
Parmi les artistes de renom ayant réalisé de telles peintures, on trouve Andrea del Castagno, dont les œuvres infamantes lui ont valu le surnom d’Andrea degli Impiccati (« Andrea des pendus »). Le célèbre Sandro Botticelli, lui aussi, fut recruté par Lorenzo de Médicis, dit Lorenzo le Magnifique, en 1478. Il réalisa notamment des peintures de la honte représentant des membres de la famille Pazzi, impliqués dans une tentative d’assassinat contre Lorenzo et son frère Giuliano.
Même les papes ont eu recours à ces peintures infamantes. Par exemple, le pape Pie II nourrissait une haine tenace à l’égard du seigneur de Rimini, Sigismondo Malatesta. Il alla jusqu’à le condamner symboliquement à l’enfer pour l’éternité et fit réaliser une peinture infamante le représentant. Cette peinture fut placée sur un pont romain, accompagnée d’une banderole proclamant :
« Je suis Sigismondo Malatesta, fils de Pandolfo, roi des traîtres, dangereux pour Dieu et les hommes, condamné au feu éternel par le vote du Saint-Sénat. »
Un autre cas célèbre concerne Muzio Attendolo Sforza, père de Francesco Sforza, futur duc de Milan. Ce noble et condottiere, chef d’une armée de mercenaires, s’était illustré par de nombreuses victoires militaires. En 1409, il engagea son armée au service du pape Grégoire XII dans la guerre opposant les États pontificaux au royaume de Naples. Cependant, le pape tarda à payer les honoraires du seigneur de guerre, ce qui poussa Sforza à changer de camp – une pratique courante parmi les mercenaires de l’époque. Furieux de cette trahison, le pape ordonna une peinture infamante où figurait cette inscription :
« Je suis Sforza, paysan de Cotignola et traître. J’ai trahi l’Église douze fois, bafoué mon honneur, brisé mes promesses, mes traités et mes pactes. »
Ici, il semble que le nombre douze ait un lien avec l'homme pendu, ou peut-être avec la carte numéro douze du tarot. On peut également noter que Judas était le douzième disciple. Ce nombre a sans aucun doute été choisi pour sa valeur symbolique.
Ce qu'il faut souligner, c'est que, généralement, les peintures de la honte dépeignaient la victime, c'est-à-dire le traître, comme une personne se tordant de douleur dans l'agonie.
Pourtant, sur la carte du tarot, le personnage est pendu par le pied, affichant une apparence de sérénité et un grand détachement. L'image du tarot a peut-être été édulcorée pour éviter de choquer. La représentation d'un homme agonisant aurait pu perturber et aggraver l'atmosphère des cartes.
D'ailleurs, dans les peintures religieuses, les saints martyrisés maintiennent souvent une expression sereine, car ils ont transcendé la condition humaine. Par exemple, Saint Pierre Martyr semble totalement inébranlé et absolument pas affecté par le cimeterre qui est pourtant enfoncé dans son crâne. La tradition religieuse et la représentation des saints martyrisés ont donc peut-être préparé le terrain à la création de l'iconographie du Pendu, en mettant en avant la notion de triomphe spirituel sur la souffrance.
Une autre origine de la carte du Pendu dans le Tarot de Marseille pourrait être trouvée dans lamythologie nordique, à travers l'histoire d'Odin, le dieu principal du panthéon scandinave. En effet, selon les récits mythologiques, Odin s'est suspendu à l'arbre Yggdrasil pendant neuf jours et neuf nuits. Ce sacrifice volontaire avait pour but d'acquérir la connaissance des runes et d'obtenir davantage de pouvoirs magiques.
Cette épreuve est considérée comme un rite initiatique, similaire à ceux pratiqués par les chamanes d’Irlande ou d’Asie du Nord. En se privant d’eau et de nourriture, Odin subit une mort rituelle qui lui permet d’accéder à la connaissance suprême des runes, un langage sacré utilisé pour communiquer avec l’autre monde.
Il est intéressant de noter que ce mythe a influencé diverses représentations artistiques, notamment chez les Anglo-Saxons du haut Moyen Âge, où Odin est parfois associé au Christ en croix. Cette comparaison repose sur l'idée du sacrifice volontaire pour un bien supérieur, une notion que l'on retrouve également dans la symbolique du Pendu du Tarot.
Ce rapprochement entre Odin et la figure du Pendu illustre donc une vision spirituelle du sacrifice, où la souffrance temporaire mène à une élévation de l’âme et à une transformation intérieure.
Dans certaines versions du tarot italien, la carte du Pendu représente un homme suspendu par un pied, tenant un sac dans chaque main. Cette image rappelle la figure biblique de Judas Iscariot, le disciple ayant trahi le Christ pour trente pièces d'argent.
Cet élément iconographique a souvent été interprété comme une référence à Judas, notamment en raison de l’association entre la trahison, la culpabilité et le châtiment. Cependant, d'autres interprétations sont possibles :
Dans le contexte des jeux de tarot commandés par les aristocrates italiens, cette image du Pendu pourrait être une allégorie du comportement opportuniste et de la punition de la cupidité.
Dans le tarot Visconti-Sforza, la représentation du Pendu se distingue par son apparence aristocratique. L’homme pendu porte des vêtements nobles et semble avoir les mains attachées dans son dos. Toutefois, il ne présente aucun signe d’agonie ; son visage est au contraire calme et serein. Cela pourrait suggérer une interprétation moins négative de la carte, axée sur la résignation ou une forme d’épreuve initiatique.
Dans le tarot de Charles VI, le Pendu est représenté tenant des sacs, qui semblent être remplis d’argent. Cette détail est renforcé par la présence visible de pièces d’or s’échappant des sacs ou prêtes à tomber. Cette iconographie appuie la théorie selon laquelle la carte pourrait symboliser la punition d’un individu ayant abusé de la richesse ou trahi pour de l’argent.
En conclusion, la carte du Pendu dans les premières versions du tarot oscille entre différentes interprétations : trahison, châtiment, renoncement volontaire ou encore épreuve spirituelle. Ces représentations historiques ont nourri la symbolique moderne de cette Triomphe.
Deux éléments marquent les premières versions du Tarot de Marseille de type I, que ce soit celui de Jean Noblet ou de Jean Dodal.
D'abord, l'homme a derrière lui des formes qui évoquent des mains liées dans son dos. Mais ces formes peuvent aussi être interprétées comme des ailes. Cette caractéristique donne une dimension symbolique forte à la carte :
Cette double lecture peut être interprétée comme un éveil spirituel suspendu ou entravé, où la libération ne dépend pas d'une capacité physique (comme des ailes), mais d'une prise de conscience et d'un détachement intérieur.
Le second élément caractéristique du Tarot de Marseille de type 1 est l'expression du pendu. Contrairement aux représentations plus sombres de la Renaissance italienne, où les pendus étaient souvent représentés agonisants dans les Pittura Infamanti (voir plus haut), l'homme ici semble dans une posture volontaire :
Nous sommes donc très loin d’une image de punition ou de supplice. Cette version du Pendu présente une approche plus symbolique et spirituelle de la suspension, où le sacrifice peut être une transformation choisie et non une souffrance imposée.
Jean Dodal apporte une particularité intéressante par rapport à Jean Noblet. Un détail apparemment anodin mais significatif : il inverse l'inscription du chiffre XII dans le cartouche de la carte. Plutôt que de lire XII, on découvre IIX. Cela signifie que pour lire correctement le chiffre 12, on doit renverser la carte. Ainsi, le Pendu n'apparaît plus avec la tête en bas, mais bien avec la tête à l'endroit. Cette inversion constitue une proposition audacieuse et subversive de la part du maître cartier Dodal.
Cette caractéristique trouve son origine dans letarot de Viéville de 1650, qui introduisait déjà cette spécificité. Le tarot de Viéville est un jeu de tarot français précurseur des tarots de Besançon, connu pour ses particularités iconographiques qui diffèrent du standard du tarot de Marseille classique.
Cette inversion, qui oblige le lecteur à retourner la carte pour lire correctement son numéro, suggère une approche différente du Pendu. L'idée que la carte doive être retournée pour être comprise peut résonner avec le message central de cet arcane : un changement de perspective est souvent nécessaire pour saisir la vérité.
Une autre particularité du tarot de Dodal est la tunique du Pendu. Son vêtement se distingue par une veste divisée en quadrants de couleurs symétriques. Ces teintes alternées pourraient être une représentation de l'équilibre entre différents aspects de soi.
En trouvant son centre parmi ces aspects fondamentaux, le Pendu du tarot de Dodal incarne ainsi une recherche d'éveil et d'alignement intérieur.
Avec le type II, on perd deux ajouts emblématiques du tarot de type I : le Pendu ne tire plus la langue, et ses mains ne dessinent plus des ailes dans son dos. Ces éléments, qui donnaient au personnage une dimension plus mystique et ludique, disparaissent donc dans cette version plus standardisée.
Cette évolution peut être perçue comme une perte de richesse symbolique. Le sourire et la langue tirée du Pendu du type I suggéraient une posture volontaire face à l'épreuve, tandis que les mains-ailes évoquaient une élévation spirituelle possible. Leur disparition dans le type II marque une orientation plus sobre et plus rigide du symbolisme de cette carte.
Cependant, un élément intéressant subsist. Pierre Madenié conserve une particularité introduite par Jacques Viéville : le chiffre XII est inversé.
Dans le tarot de Vandenborre (1762), on retrouve un compromis entre les deux types précédents. Le maître cartier de cette version conserve l'inversion du chiffre XII, maintenant ainsi l'idée d'une lecture retournée de la carte.
Mais surtout, il réintroduit les mains dans le dos formant des ailes. Cela montre que si le Tarot de Marseille de type II avait supprimé certains symboles du type I, ces éléments n'ont pas complètement disparu : ils ont été repris et diffusés dans d'autres versions ultérieures, notamment hors de France.
Cette transmission des motifs d'un tarot à l'autre illustre bien la nature vivante du Tarot de Marseille, où chaque variation raconte une évolution dans la perception et l'interprétation des Triomphes.
Les occultistes français Antoine Court de Gébelin et Jean-Baptiste Alliette (alias Etteilla au XVIIIe siècle, ainsi qu'Oswald Wirth un siècle plus tard, ont présenté Le Pendu comme un chercheur spirituel qui atteint un tournant sur son chemin de vie. Les arcanes majeurs de 1 à 11 décrivent la vie active, l'expérimentation de nos propres pouvoirs et l'apprentissage de la maîtrise de soi, culminant avec la carte de La Force.
Avec Le Pendu, les valeurs sont inversées : il s'abandonne à un pouvoir supérieur, laisse derrière lui le passé, réoriente sa pensée autour d'un nouvel ensemble de valeurs et change radicalement de direction de vie. Il transcende la condition humaine : son corps est impuissant, mais son âme est libre et rayonne d'un grand pouvoir spirituel. Ce ne sont pas des pièces d'or qui tombent des sacs bleus et blancs cachés sous les bras du Pendu, mais des trésors spirituels et intellectuels qu'il partage avec le monde.
Les poteaux verticaux du dessin rappellent les piliers de la Papesse. Le bleu de la dévotion religieuse s'estompe vers le vert, symbolisant l'évolution d'une religion dogmatique vers une spiritualité plus libre et vivante. La tunique rouge et blanche indique que Le Pendu s'entraîne à l'abandon de soi tout en se laissant guider par son intuition. Les deux boutons rouges de sa tunique font écho à L'Empereur, indiquant qu'il renonce à sa volonté personnelle pour suivre un ordre supérieur.
Les lunes croissantes et déclinantes sur ses poches symbolisent à la fois le renoncement actif du mystique et sa capacité intuitive à recevoir des révélations.
Les occultistes français ont attribué la lettre hébraïque Lamed à cette carte, signifiant "bras tendu", symbolisant un mouvement expansif vers le monde. Selon cette vision, la loi divine se répand dans le monde par la révélation sacrée : ceux qui suivent cette loi sont élevés, ceux qui la transgressent sont punis. Cela rejoint les interprétations anciennes du Pendu, souvent associées à la punition, à la trahison ou au châtiment.
Arthur Edward Waite, dans sa reformulation du Tarot, a rejeté cette lecture punitive et a associé Le Pendu à la lettre hébraïque Mem, symbole de l'eau, de Neptune, et du Poissons. Cette association renforce l'idée de dissolution de l'égo et d'abandon à une force supérieure. Waite s'oppose à Éliphas Lévi, qui attribuait au Pendu la vertu de Prudence, et insiste sur l'idée que cette carte ne signifie ni souffrance ni punition, mais une suspension mystique.
Dans ce tarot, inspirée du symbolisme des sorcières, Le Pendu est représenté par une jeune sorcière suspendue à un arbre. Cependant, la branche à laquelle ses pieds sont attachés est en réalité un balai de sorcière, ajoutant une dimension d'espoir et de liberté potentielle.
Contrairement aux représentations classiques, ses pieds et ses mains ne sont pas attachés par des cordes, mais par des chaînes dorées verrouillées par un cadenas. Dans ses mains, elle tient une clé lumineuse, laissant entendre qu'elle pourrait se libérer à tout moment.
Son expression stoïque et ses yeux fermés montrent une acceptation de son état. Ce détail diffère des représentations traditionnelles du Pendu, où le visage est souvent paisible mais les mains restent cachées dans le dos. Ici, le Pendu détient littéralement la clé de sa propre libération, renforçant une interprétation plus contemporaine de la carte : le choix du sacrifice et la prise de conscience du pouvoir personnel.
Nous avons ici un homme suspendu par une poutre. Son corps semble être enfermé dans un cocon, comme une chrysalide de papillon. Un serpent s'est enroulé autour de son corps et menace de le mordre
Cela soulève deux interprétations intéressantes :
Dans cette version, nous avons un homme suspendu à une poutre en acier, probablement dans un immeuble en construction. Il porte des vêtements très urbains et, la tête en bas, laisse tomber de ses poches des objets tels qu'un téléphone portable, des billets, des pièces de monnaie et des cartes de crédit.
Ici, l'interprétation suggère :
Cette carte propose une vision inversée du Pendu. On y voit une jeune femme allongée non pas sur son lit, mais sur le plafond de sa chambre. Au-dessus d’elle (qui est en réalité le sol), on trouve son lit et une guitare.
Les éléments visuels notables sont :
Ici, l’interprétation pourrait être :
Dans cette version, le Pendu est suspendu à un arbre en pleine forêt hivernale, et ses jambes sont totalement prises dans la glace. Au pied de l’arbre, une fleur dorée est illuminée par un rayon de lumière.
Les éléments clés de cette carte sont :
Cette version du Pendu nous invite à réfléchir sur la différence entre être retenu par des forces extérieures et être figé par ses propres blocages intérieurs.
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Il est essentiel de revoir complètement l'interprétation de la carte du Pendu. Plutôt que de le considérer comme une figure de punition ou de souffrance, il faut analyser en profondeur ce que représente réellement cette image.
Nous voyons un homme suspendu, totalement cerné par les montants et la poutre qui le soutient. Cette disposition peut être comparée à celle d’un fœtus encore dans le ventre de sa mère. La poutre pourrait symboliser le placenta, tandis que la corde ferait écho au cordon ombilical. Dans cette lecture, l'homme pendu représenterait donc un être en gestation, sur le point de naître.
Le fait qu’il ait la tête à l’envers renforce cette idée, car c'est ainsi que se présente un bébé juste avant la naissance. Ce symbolisme nous invite alors à voir la carte sous un angle de transformation et de préparation à une nouvelle phase de vie.
Un autre élément clé est la posture de ses jambes. Il forme un chiffre quatre avec celles-ci, un symbole de stabilité et de construction. Cela suggère que l’homme pendu est dans une position confortable qu’il assume pleinement. Contrairement à une image de souffrance, il semble en pleine acceptation de sa situation.
Un détail intrigant du Tarot de Marseille de type I est que le personnage tire la langue. Cela peut signifier qu'il s'amuse de la situation, ou qu’il exprime une certaine insouciance, comme s’il jouait avec son propre destin. Enfin, dans certaines représentations, il semble même posséder des ailes dans son dos, ce qui peut indiquer qu’il est prêt à s’envoler vers une nouvelle existence.
Ainsi, la carte du Pendu ne doit pas être vue uniquement comme un symbole de contrainte ou d’immobilité, mais plutôt comme un état de transition, une phase d'attente avant une renaissance.
Interprétation Symbolique | Sens endroit (Positif) | Dépassement, renversement, remise en cause, attente, écoute, abandon, renoncement, vision, observation, rédemption, foi, prière, sublimation, spiritualité, période de répit, non agir | Sens envers (Négatif) | Attachement, impasse, résignation, reddition, laisser-aller, limitation, blocage, étouffement, asservissement, fuite, utopie, illusion |
Interprétation Psychologique | Sens endroit (Positif) | Réceptif, disponible, intuitif, dévoué, repentant | Sens envers (Négatif) | Attentiste, résigné, vulnérable, influençable, impuissant, dépendant, menotté, impatient |
Conseil | |
N'agis pas, ce n'est pas le moment. Observe et médite. Comme la chrysalide, transformes-toi de l'intérieur. Contrains ton esprit pour cela | |
Interprétation Thématique | Amour | Dévouement au partenaire. Sacrifice amoureux. Timidité paralysante. Besoin d'intimité personnelle | Travail | Enchaîné à un travail. Chômage. Abandon de poste. Bilan de compétences | Argent | Affaires suspendus ou non rentables. Attente avant déblocage de finances | Famille / Amitiés | Liens fraternels. Dépendance affective. Remise en cause des rapports familiaux. Eloignement des coeurs | Santé | Fatigue. Lassitude. Addiction. Sentiment d'être prisonnier. Besoin de sortir et de s'aérer. Perdition émotionnelle. Refus de soins |
Divination / Prédictif | Qui ? | Une personne immobile ou figé. Un prisonnier. Un individu sous la contrainte | Où ? | En prison. Retenu dans un lieu. Là ou les liens sont les plus forts | Quand ? | Au moment du bilan. Quand la pression est trop forte. Pour déclencher une libération | Comment ? | En s'abandonnant. En se questionnant. En regardant autrement. En laissant les événements venir à soi |
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